Artisans et savoir faire

« J’ai tressé mes premières amarines dans le Champsaur, et … je ne me suis plus arrêtée depuis ! Une formation longue à l’Ecole Nationale de Vannerie de Fayl-Billot (52), le CAP, puis l’installation.

Des savoir faire millénaire, les mains comme principal outil, l’osier comme matière première (mais pas que !)… et du temps. Ainsi démarre la magie de créer quelque chose à partir d’une poignée de brins trouvés en chemin. Dans une société ou tout va toujours plus vite, la vannerie nécessite d’être dans l’instant présent et de se donner le temps. Il n’y a pas de machine qui remplace les mains du vannier.

A l’heure du tout consommable et du tout jetable, elle nous replace dans le durable, l’original et le naturel ! »

…et Osiéricultrice
Cultiver l’osier au cœur des montagnes. Cela demande du temps mais quel plaisir de tresser sa matière…la boucle est bouclée. Des petites oseraies à 1100 m d’altitude. Atypiques pour la région mais vaillantes ! Désherbage manuel, traitement naturel, en herbage des rangs, rien de chimique dans nos oseraies ! Pour l’instant pas d’osier à vendre, l’entrée en production est prévue pour 2022, patience…

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